ll ya un an, après un an de black-out, le transport aérien a doucement repris des couleurs partir du printemps 2021. Et avec le retour du traffic, une menace s’est faite peu peu sentir : celle de l’engorgement des aéroports al passaggio delle frontiere con il controllo dei documenti sanitari. Si le caos annoncé l’été dernier n’a pas eu lieu, la situazione s’est avérée tendue cet hiver avec plus d’une cinquantaine de vols retardés en raison des temps d’attente nécessaires pour passer les aubettes de police . Elle pourrait se compliquer encore davantage avec l’introduction de nouvelles dispositions dans le cadre du renforcement des frontières extérieures de l’Union européenne, più la mise en place d’un système de contrôle électronesées et des entrées des entrés.
L’arrivée de l’EES est largement revenue dans les échanges qui ont animé l’assemblée générale du Board Airlines Representatives (BAR France), l’association des compagnies aériennes étrangères basiées en France, il 25 gennaio. Jean-Pierre Sauvage, figlio presidente, s’est fait fort d’en pointer les risques potentiels pour la connectivité et la fluidité du transport aérien déjà mises mal : “Considérant la problématique présente posée par la ré deduction la PAF (police deduction de l ‘air et des frontières), ce ne n’est pas sans inquiétude que nous voyons arriver l’échéance de la mise en uvre de cette disposition. Allons-nous nous retrouver dans des situazioni similiires connues lors de l’installation des PARAFE (système de passage automatizzasé rapide aux frontières extérieures) ?”
“En 2021, les condition (de passage la frontière) se sont fortement dégradées par rapport à 2019. Nous avons saisi le ministère de l’intérieur par écrit début décembre 2021. Et sur ces entrefaites, est également me apparu le probl EES”, un curriculum per parte di Augustin de Romanet, PDG del gruppo ADP (Aéroports de Paris). Selon le patron des aéroports parisiens, il est ainsi scritto nei documenti interni del ministero dell’interno che l’EES pourrait doubler les temps d’attente lors de sa mise en service.
La crainte aurait pu tre encore plus forte si le système était entré en service au printemps, soit juste avant la période la plus chargée de l’année, le tout dans un contexte de reprise du trafic. C’est donc au grand soulagement des acteurs du transport aérien que l’introduction de l’EES a été repoussée septembre.
Bornes d’enregistrement avant la frontiera
Dans les faits, l’EES se presente sotto la forma di bornes elettronici disposées en amont du passaggio di frontiera – les aubettes de la PAF et les systèmes automaticisés PARAFE en France. I passers non-ressortissants de l’Union européenne et en provenance d’un pays tiers devront s’y enregistrer – verifica dei documenti di viaggio, identificazione biométrique – avant de pouvoir se présenter aux contrôles. Le système enregistrera également les refus d’entrée. Il processo è ripetuto per la sorte dello spazio Schengen.
Cette gestion électronique doit permettre aux Etats membres de renforcer le contrôle de leurs frontières, avec la détection automatiche les dépassements de durée de visa o la possibilité d’accéder à un historique de form des lutte conplacetles danisme déplacetles de criminalite. Bruxelles è in grado di semplificare il controllo dell’effetto in un sistema di controllo automatico.
Craintes exacerbées sur la Francia
Outre le fait d’ajouter une nouvelle étape dans le parcours passager qui comprend déjà le poste inspection-filtrage et le passage de la frontière, les acteurs se montrent inquiets de l’impact spécifique que pourrait avoir l’EES en France.
Le scelte tecniche faits par le ministère de l’Intérieur dans le cahier des charge pour la fourniture desbornes EES, obtenue par Thales, sont ainsi interrogés : “Contrairement l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, l’EES ne fera pas gagner beaucoup de temps puisque les contrôles qui seront faits au kiosque de départ ne seront pas suffisamment nombreux pour gagner du temps lorsque le policier se trouvera en présence du dossier de la personne.”
Augustin de Romanet et Thomas Juin, presidente dell’Union des aéroports français (UAF) ont fait remonter ces griefs place Beauvau, et le patron des aéroports parisiens assicurano avoir été entendu malgré quelques hésitations a, le ministérej demand de traitement informatisé auprès de la Commissione nazionale dell’informazione e della libertà (CNIL). Un travail d’optimisation des choix tecniche est ainsi en cours.
La questione della finanza est également en jeu. Les coûts d’installation devraient tre couverts par l’Etat, avec l’appui de fonds européens. En revanche, les coûts d’exploitation pourraient revenir aux aéroports. A cela, Augustin de Romanet ha soddisfatto une condition : “Le meilleur moyen pour que le travail soit optimisé, c’est que les aéroports ne beginnt pas par dire qu’ils vont financer le fonctionnement de quelque ha scelto qui va dégrader le service. Nous avons exprimé le fait que nous pourrions le financer le jour où nous aurons la certitude que le service serait, a minima, non dégradé.” Ces coûts de fonctionnement sont évalués par les aéroports 4.000 euro par an, une plateforme moyenne comptant une trentaine de machines, soit 120.000 euro annuels, et il gruppo ADP environ 300.
Des frontières déjà engorgées
Selon plusieurs acteurs presenta lors de l’assemblée générale, l’EES est d’autant plus problématique qu’il vient se superposer unae situazione déjà délicate. Un constat fait notamment par Damien Cazé, directeur général de l’aviation civile (DGAC), qui lie les hardés rencontrées cet hiver la modification des habitudes de voyage : “Nous avons eu des mouvements non anticipés de voyageurs qui font qui font ministre de l ‘Intérieur, les aéroports et la DGAC ont été très largement pris au dépourvu avec des pointes qui ont dépassé celles de 2019 alors que nous ne l’anticipions pas du tout. , très inédite, qui fait que nous avons eu des temps d’attente aussi insupportables, des avions qui sont partis sans des voyageurs qui, légitimement, étaient très agacés.”
Le diagnostic diffère quelque peu chez les acteurs opérationnels présents lors de l’assemblée générale du Bar France. Il risultato finale degli effetti della PAF non è diminuito negli aeroporti del corso dell’anno 2020, dopo il traffico è stato quasi all’arrivo, mais qu’ils ne sont pas remontés lepu entoursre et des voyages internationalaux. Selon eux, ce manque de personal est en partie responsable des embouteillages devant les aubettes de police connus cet hiver, en sus de problèmes de management et d’organization du travail. Una situazione qui tende se répéter, ce qui est jugé inaccettabile par Jean-Pierre Sauvage, entre autres. Pour Augustin de Romanet, l’heure actuelle, rien n’indique que la place Beauvau réaffecte des policiers per rafforzare il dispositivo di controllo delle frontiere e migliorare la fluidità.
Cette question des effectifs est également exacerbée par l’allongement des temps de contrôle de la PAF, avec la vérification des documents sanitaires en sus des documents de voyage. En dicembre, Marc Houalla, direttore dell’aeroporto di Roissy, expliquait que ceux-ci avaient été multipliés par cinq, passant de 30 secondes en moyenne plus deux minutes.
Une mission de l’Inspection générale de l’administration a tout de même été lancée le 10 decembre, avec comme objectif de produire un rapport dans les quatre mois. Petit bemol néanmoins : selon des connaisseurs du dossier, les inspecteurs seraient venus visiter Roissy en semaine, une fois la pointe de traffic du matin terminée. Oppure, celle-ci concentre la grande majorité du trafic de la journée avec un phénomène de pic plus importante qu’avant la crisi.
Vers des civils dans les aubettes
Il patron du groupe ADP entrevoit tout de même une bonne nouvelle moyen terme. En sebasant sur les déclarations faites le 10 janvier par le Président de la République, Emmanuel Macron, sur l’organization de la police, il estime que le ministère de l’Intérieur s’oriente vers le fait de confier ces missions des personal civils, qui travailleront 35 ore. Si cette opzione se conferma, Augustin de Romanet s’attend un “lent mouvement” le temps que la réforme se mette en place, durant lequel les temps d’attente la police aux frontières vont continuer à être “moyens”. Il ainsi déclaré : “La situazione va évoluer dans un sens qui va terme nous être très favorevole, mais il va avoir un temps de latenza qui peut durer une douzaine de mois minimo.”
Augustin de Romanet se veut en tout cas optimiste, assicurando che tous les sujets de préoccupation pour les passagers et les compagnies aériennes “semblent parfaitement appréhendés” par les aeroports, ainsi que par la DGAC avec régulier est dialog. “Nous sommes à un point A qui n’est pas du tout ottimali. Mais le point B, dans deux ans, ce sont des personals civils qui travaillent plus avec un EES efficace. Maintenant, pour aller du point A au point B, il faut continuer se retrousser les manches”, at-il conclu.
De son côté, Damien Cazé a rappelé que l’enjeu majeur se profile dans deux ans avec la tenue des jeux olympiques : “Il faut que nous puissions déployer d’ici là des solutions innovantes. financements, de faire sauter les verrous réglementaires Il faut que nous soyons audacieux […], et non pas la remorque des pays les plus innovants qui soient en Extrême-Orient, en Israël ou ailleurs.”
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